Saint-Eloi était le grand guérisseur des chevaux. On les lui conduisait par centaines tout parés de dentelles et de rubans, quand arrivaient les jours de pardon, dans les sanctuaires où sa statue était la plus vénérée. A Langoëlan, Saint-Houarno, à Pluvigner, Saint-Guy gardaient jalousement des privilèges sans doute plus anciens que ceux de Saint-Eloi. Dans les landes de Plouhinec, les chevaux, quand ils remplacèrent les boeufs pour les labours, conservèrent leur protecteur, Saint-Cornély, et comme eux, décorés de la tête à la queue et vêtus de blanches couvertures, ils étaient bénis solennellement chaque année en septembre.
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