Enseigne de maréchal-ferrant

Dans la France d’avant 1950, le forgeron était au centre de la vie rurale : il fabriquait et réparait les outils de l’agriculteur, mais aussi certains ustensiles domestiques, il soignait et ferrait les animaux indispensables pour le transport comme pour certains travaux.
Les bouquets de Saint-Eloi, nom donné à ce type d’objet en référence au saint patron des métiers des métaux, sont des assemblages de fers différents, d’instruments et d’outils en réduction. Ils constituaient une véritable démonstration de savoir-faire et servaient d’enseigne au maréchal-ferrant. Présentant une sorte de catalogue de la production, ils témoignaient de l’habileté technique de l’artisan tout en exprimant sa fierté : certaines enseignes n’étaient rien d’autre que le chef-d’œuvre de compagnon réalisé à l’issue de son tour de France, au terme de sa formation.