La décompteuse du Pouldu , Toute personne venue au monde les pieds en avant est 'diskonter' dès sa naissance. ELle a le triple pouvoir de guérir les malades au moyen de paroles, de signes et de pratiques, de connaître les plantes et de composer des louzous. Le nombre de 7 et plus rarement le 9 jouaient un rôle dans leurs prescriptions. A Saint-Gérand, la personne qui avait reçu le pouvoir de guérir, préparait neuf brins de paille d�avoine présentant chacun un noeud. Avec chaque bien, elle faisait neuf tours sur la dartre en récitant en breton: dartre, dartre, ce n�est pas ici qu�est ta place; ta place est au feu à bruler ou dans la mer à te noyer. A Brandivy, on faisait disparaitre les furoncles ou les érysipèles en traçant un cercle autour du mal, en le couvrant d�un linge noué dit klum Gildas et répétant le furoncle a 9 filles, le 9, elles viennent à 8..., de une à ... Ici elle soufflait et concluait: ...à rien. Le mal, affirmait-on, disparaissait aussitot. Vers Quinti, les 7mes gars ou filles, décomptaient les impétigos des nourrissons: ils bénissaient l�enfant près duquel on tenait un cierge, tournaient de gauche à droit en comptant à l�envers: Dix choeurs des anges plus neuf choeurs, etc.
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