Ce type de grand crochet était placé dans les maisons des hommes Arambak en Nouvelle-Guinée en relation avec les ossements d’ancêtres victorieux à la chasse ou à la guerre. Considérés comme des êtres vivants, mâles ou femelles, les yipwon communiquent avec les animaux.
Avant la chasse, le chasseur initié l’enduit de son sang et d’excrément du gibier désiré, crache en pulvérisant du jus de bétel. L’esprit du yipwon voyage alors la nuit pour savoir si la chasse sera propice. Si l’esprit est favorable il conduit le chasseur à sa proie. En cas de succès, le chasseur présente ensuite des morceaux de viande au yipwon. On effectuait des rituels similaires pour la guerre. Le corps de la sculpture, qui repose sur une jambe unique, est constitué de crochets figurant ses côtes, disposés symétriquement de part et d’autres d’un cœur.