Alors que les troupes napoléoniennes effectuent un repli stratégique après leur semi-victoire à Moscou, les soldats russes, commandés par le prince Mikhaïl Koutouzov parviennent à encercler la Grande Armée près de la rivière Bérézina, à côté de la ville de Borissov.
Les soldats français sont alors épuisés, au bord de la mort pour certains, aussi, pour fuir, Napoléon décide de faire construire des ponts au-dessus de la Bérézina qui, malgré les -37,5°C, n’était pas gelée.
La traversée doit s’effectuer très vite, au risque de laisser le passage libre aux armées russes. Il est décidé que les ponts, érigés le 28 décembre 1812, seraient brûlés le matin du 29.
Épuisés, certains refuseront de traverser, préférant mourir ou être pris prisonniers.
Au matin du 29, alors que le feu est mis aux ponts, les soldats français regardent avec effarement les hommes, femmes et enfants des alentours qui tentent de rejoindre l’autre rive en traversant les flammes ou la rivière glacée. C’est une véritable hécatombe aussi bien pour les Français que pour les Russes.
Si la bataille de Bérézina est techniquement une victoire pour Napoléon, elle restera néanmoins dans la mémoire collective comme un désastre humain. D’ailleurs, le mot “Bérézina” deviendra dans le langage courant synonyme d’ “échec”.
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