Ingénieur de la Compagnie des chemins de fer du Nord (1914), il est chargé d’adapter ce réseau aux impératifs de défense, pendant la Grande Guerre. Après le conflit mondial, il entreprend la reconstruction des lignes dévastées. Expert auprès du Conseil national économique (1926), il se voit confier la direction du réseau ferroviaire public (1928-37). En concomitance, il exerce la présidence de la Compagnie générale transatlantique (1931-32) et de la Conférence des directeurs des grands réseaux ferroviaires (1934). Il organise la SNCF en 1938. Ministre de l’armement de Daladier, puis de Reynaud (1939-40), il s’affirme partisan de la poursuite de la lutte. Président de "L’entr’aide française" (1944), il se voit confier le ministère de la Reconstruction et de l’urbanisme (1944-46). Administrateur général, délégué du gouvernement au CEA (1946), il est élu membre de l’Académie des sciences morales et politiques (1946)