Loading

Documents from Gilberto Gil's Private Archive

Instituto Gilberto Gil

Instituto Gilberto Gil
Brazil

  • Title: Documents from Gilberto Gil's Private Archive
  • Transcript:
    sur la signature de la 2 I CHRONIQUES Libres propos Qu'en ces temps d'incertitude C'était en juin ou juillet 1998 mes ajoute à la féerie des Je découvrais tout juste l'am lieux. Ce qui fera dire à Elsa, pleur du travail que nous ma petite fille de 10 ans: -Dis avions à faire au Conseil" papi, qu'est-ce que ça doit être Régional ou, quatre mois en étel. Eh oui ma petite, auparavant, les élus de la liste qu'est-ce que ça doit être! de Paul Verges associés à ceux Pour notre hiver austral de ce qui étaient avec Camille Sucre 14 juillet, c'est superbe. L'hôtel avaient eu la charge de l'exé affiche un honnête taux de cutif. Venu avec Paul pour remplissage et le parking bien m'occuper du Sport, J'avais occupé confirme le renseigne également hérité de la prési- ment recueilli auprès des cence de la C.D.E, la Commis hôtesses d'accueil. Pourtant, sion du développement éco- on n'a pas l'impression d'être nomique. Et c'est à ce titre les uns sur les autres. On le qu'un samedi, à la demande sent, la clientèle est "locale d'Élie Hoarau, j'avais rencon- La crise déclenchée par le chi- tré Daniel Prugnières qui sol- kungunya a diminué sensible licitait notre institution. Il la ment la fréquentation de nos sollicitait pour l'aider à réali- hôtels. C'est le cas ici aussi ser à Pierrefonds le Parc Exo Samedi, de retour du volcan, tica" qui se voulait être le j'ai discuté avec les "nou- sanctuaire des belles plantes veaux" patrons d'un superbe rares récupérées de partout restaurant de la Plaine des et en faire un lieu de rendez- Cafres, "Le Relais Commer- vous pour population en son". Ces derniers me le quête de curiosités et d'exo- confirmeront: la clientele tismes de toutes les sortes. Et actuellement est très majori- aussi pour être le signal fortfairement d'ic. Y aurait-il une de l'entrée dans un Sud forme de solidarité qui s'ex- auquel déjà il croyait fort... prime, qu'elle soit volontariste Je crois pouvoir dire que le ou circonstancielle? C'est en Conseil Régional accompagna tout cas apprécié... tout au-delà de ce qu'avait espéré autant que j'apprécie l'excel l'ancien enseignant reconverti lente cuisine que nous pré- en créateur d'espace magique pare Adenor Jean-Luc, le mal où, sur plus de 5 hectares, tre de fourneaux de la maison. 5.000 variétés d'agaves, d'or Et quand je dis "excellent", chidées, de cactées, de pal- croyez bien que je dis vrai. miers ou d'aloes cotoient une J'ai choisi aujourd'hui de vous fabuleuse grotte de pierres causer de cette escapade précieuses, le tout irrigué par dans ce qu'on appelle le Sud un astucieux cheminement Sauvage mais que l'on pour- qui vous donne le sentiment rait qualifier de "Grandiose d'être dans un ailleurs fait de tellement tout vous porte au mille émerveillements. dépaysement, parce qu'il Ce (long) week-end de fête m'apparait que l'espoir que nationale, je suis revenu à nos compatriotes de la bas, "Exotica". Le Parc s'est enri- moins d'une heure de chi d'une bonne quinzaine de Saint-Denis, ont entretenu superbes bungalows, Solt qua dans une belle conviction rante et une chambres d'ex- mérite qu'en ces temps d'in cellente tenue qui se noient certitude, nous leur adres- dans un fond de végétation sions une petite tape d'encou luxuriante dans laquelle le ragement. Pour que mille vent vient enfanter les mélo- autres gestes d'un même dies les plus enivrantes pour encouragement apportent cet bercer l'hôte d'un soir. Un elan nouveau dont ils ont tant plan d'eau habile dans ses for besoin. Raymond Laurel Note de la Rédaction Nous tenons à informer et rassurer nos lecteurs. Il n'existe aucun lien de forme ou de contenu entre le journal "Temoigna ges" et un livre qui vient de paraître sous le titre "Témoignage dont l'auteur serait Nicolas Sarkozy. Nous nous excusons par avance pour toutes les confusions qui pourraient surgir dans l'es- prit de lecteurs non avertis. Édito Des peuples frères Ce soir, les nombreux Réunionnais qui aiment Gilberto Gil se retrouve ront au Port pour appré cier l'unique concert donné par l'artiste brési- lien à La Réunion. Tous les spécialistes de la "world music scent que cette rencontre entre le public réunionnais et ce grand compositeurinter prête sera un moment très fort d'émotion et de plaisir Mais il ne fait aucun doute que la signification et la portée de la visite de Gilberto Gil dans notre ile dépassent de très loin cel les d'un beau spectacle. Car au-delà des distances géographiques et des dif férences entre le Brésil et La Réunion, des liens très étroits unissent nos pays. Le grand poéte réunion- nais Alain Lorraine disait souvent avec fierté que La Réunion est un petit Brésil, en expliquant que ce furent deux colonies de peuplement, marquées par l'esclavage, la mono culture et le métissage. Le tout donnant naissance à des peuples et des cul tures créoles, Ces "parentés", on les retrouve par exemple dans des instruments communs comme le bobre et le birinbao, ou dans des expressions cul Lurelles très proches comme le moringue et la capoeira. Et l'on repense à la venue d'une troupe de capoeiristes dans les années 80 à l'initiative de Laurent Vergés, qui contribua ainsi à la renaissance du meringue dans notre ile. Et comment oublier la visite de George Amado avec Zella Gattal en 1991? A cette occasion, le grand écrivain brésilien posa la première pierre de la médiathèque Renoile Bon lard au Port. En Gilberto Gil, nous saluons done également le représentant de ce peu ple frère et le ministre de la Culture autrefois vlc- time de la répression par la dictature. Vice l'amitié brésilo-réunionnaise! LB. La convention canne: mieux que rien et beaucoup d'espoir La CGPER croit en l'avenir même pour les signataires. Mais pour Jean-Yves Minatchy, malgré Au cours d'une conférence de presse hier matin sur la plate-forme de Beaufonds, ces soubresauts la canne reste la la CGPER a tenu une réunion d'information avec les planteurs au sujet de la convention canne. . culture de l'avenir-Quand on dit que la canne n'a plus l'avenir. Cest l'avis d'un simple quidam. Tout dépend de ce que les respon sables proposeront ier, à l'occasion d'une réunion d'information des planteurs, la CGPER est revenue • TÉMOIGNAGES DU LUNDI 17 JUILLET 2006 convention canne. Il aura fallu onze réunions de négociations avant que la convention canne 2006-2014 ne soit signée et ouvre la campagne sucrière. Une clause de révision de la convention est prévue à mi- chernin, en 2011 pour prendre en compte l'evolution des coûts production et l'évolution du mar- ché du sucre. Plusieurs points positifs La CGPER a eu l'assurance que la compensation intégrale sera appliquée et que le mode de palement de la canne reste Inchangé. Sur neuf propositions formulées, la CGPER a obtenu de l'État une revalorisation de 10% de l'aide au transport, une revalorisation de l'indemnité compensatoire des obstacles naturels, la création d'une aide a l'entretien, l'augmentation de l'aide à la replantation, la créa- tion d'un guichet unique de ges- tion pour une simplification des mesures administratives. La CGPER a également obtenu que l'acompte sur l'aide à la produc- tion soit versé à la surface au plus tard le premier octobre. Discussions difficiles Jean-Yves Minatchy note que les discussions avec les usiniers ont élé dures, parfois à la limite de la rupture dans la mesure où ces der niers refusaient de faire un elfort significatii uisu-vis des planteurs. Seule la détermination du syndi- cat a permis d'arracher une prime pour la bagasse et la mélasse ainsi qu'une prime pour les planteurs dans les zones dif- ficiles et une avance de trésore rie pour la replantation. La CGPER reprend point par point sur chacune des attaques lancées par la Chambre d'Agricul- ture, la FDSEA, le CDJA, I'UFA et I'UDPC qui estiment cette conven- tion mauvaise. C'est avec ironie que la CGPER souhaite qu'ils all- lent jusqu'au bout de leur posi- tion en refusant les différentes augmentations obtenues. Accusé d'avoir vendu les plan- teurs, la CGPER questionne l'attitude des non signataires et précise que pour sa part, elle scontinuera de défendre l'inte rer des planteurs de la Réunion de manière responsable er déter minée. La convention canne ne sera jamais satisfaisante à 100% DÉcrits et cris du lundi- Sucre et éthanol Le responsable syndical ne man- que pas de rappeler que de tou tes les filières agricoles, la carne reste le premier produit exporte, Et il insiste sur sa multi-fonction nalité c'est la seule filière qui résiste à toute sorte d'intempéries er elle participe à donner aux pary sages réunionnais leur caractère Le président de la CGPER pour suit en affirmant qu'il y aura fou jours de la place pour les petits planteurs, du moins tant que la CGPER serula. Si le petit planteur venait à disparaitre, que devien drauril? Que feraikil? La société réir nionnaise est elle prête à payer le prix de cette perte d'activid? Pour l'heure il gagne sa vie, il survit. Mais peut-on citer w secteur éco- nomique qui ne soit pas fragile? Et de conclure en ouvrant des perspectives -la canne reste la base. Nyawa encore des secousses après 2014. A nous de nous y pre parer. L'éthanol peur devenir un plus pour le planifeur, il ne faut pas ignorer cette solution. Le sucre roux est celui qui est le mieux vendu au monde, il ne faut pas l'abandonner non plus les deux ensembles per cent fonctionner Une chronique hebdomadaire de Ginette Payet Du foot... au rêve d'un monde différent La Coupe du Monde de football est terminée, mais on com- mente toujours le geste brutal de Zinedine Zidane. Ce dernier aurait répondu à des insultes racistes d'un joueur italien. Ainsi va le football: après avoir cherché à nous endormir sur les belles qualités de la Coupe du Monde, où rien n'est dit, bien sûr, des fabuleux bénéli- ces, des marchés de publicité, de la corruption (1) et du racisme, les journalistes ne savaient plus quol dire, Bien sûr, il fallait "condamner" le geste: cela ne se fait pas les enfants qui volent cela, que vont-ils penser? Eh bien, on pourra leur expli- quer que le terrain de foot n'est pas un lieu protégé du racisme, et on pourra alors leur expli- quer ce qu'est le racisme. On pourra mettre en relation le "black, blanc, beur" de l'équipe de France et les lois discrimina- toires du pays. On pourra di cuter de l'ambiance souvent machiste du foot. Cela justifie-t-il le geste de Zidane? Pas du tout, sinon le terrain de foot devient une arène de gladiateurs Francky Lauret Cela enlèvet-il la part de rêve" pour chaque enfant? Pas du tout, cela leur permettra de compren dre dans quel monde ils vivent. Rêver ne signifie pas être aveu- gle, mais être capable d'imagle ner un monde différent à partir de la réalité. (1) Voir les proces actuels contre les clubs italiens accusés d'avoir arrangé entre eux les résultats de match; de rom breux joueurs de l'équipe nationale jouent dans ces clubs Ginette Payet
    Hide TranscriptShow Transcript
Instituto Gilberto Gil

Get the app

Explore museums and play with Art Transfer, Pocket Galleries, Art Selfie, and more

Home
Discover
Play
Nearby
Favorites