Quimper EST
UN SUPER
Des quais en fête, un évêché guilleret et Gilberto Gil
Ce n'est pas un simple musicien qui sera ce lundi sur la scène du Gradlon. Ancien ministre de Lula,
auteur de 70 albums, Gilberto Gil incarne la musique populaire brésilienne.
Raconter sa vie reviendrait à écrire
un roman aussi épais que Guerre et
paix, qui porte bien mal son nom, jus-
tement. Né à Salvador de Bahia en
1942, Gilberto Gil débute par l'accor-
déon et les chansons de rue, même
si, paradoxalement, il vit au sein
d'une famille aisée, échappant ain
si à la pauvreté habituelle des Noirs
(père médecin, études en gestion
d'entreprise...).
Que dire ? Pape de la bossa nova,
ami de Caetano Veloso et Maria Be-
thania, emprisonné comme subversif
par la dictature, exilé à Londres, il y
fait connaissance de la pop anglaise,
joue avec Pink Floyd et Rod Stewart,
côtoie Jimmy Cliff et les Wailers pour
une période reggae, sort des succès
planétaires.
Avant, en 2003, de se faire propo-
ser le poste de ministre de la Culture
par le nouveau président Lula. Cela
tombe bien, puisque Gilberto Gil a
toujours affirmé que «la culture est
le fondement de l'humanité
Le ministre redevient artiste
L'ancien leader du mouvement. Tro-
picaliste (qui mêle musiques tradi-
tionnelles et influences étrangères
en militant pour la démocratie) prend
son travail très au sérieux. Il sera
l'homme des Pontos de cultura (les
points culturels), centres culturels au
coeur des quartiers pauvres auxquels
il donne des moyens, notamment
ceux de diffuser les oeuvres des ar-
tistes qui en sont issus.
Gilberto Gil, a Crozon en 2009.
Mais sous la veste du ministre, l'ar-
tiste souffre, se sent, selon ses mots,
* Sacrifié ». Il finit par choisir la gui-
tare plutôt que le maroquin, remonte
sur scène et reprend la route. « J'ai
fait le choix entre ma voix parlée
et ma voix chantée , explique-t-il à
notre consceur Frédérique Guiziou
à l'occasion de sa venue au festival
du Bout du monde l'an dernier à Cro-
zon.
C'est ce grand bonhomme et cet
immense artiste qui sera donc l'in-
vité du festival ce lundi 19 juillet à
L'Espace Évêché ouvre ses portes au public
À 20 h 45 : Bayati
Quatre spectacles sont proposés ce
lundi 19 juillet à l'Espace Évêché. Le
premier, celui de 17 h 30 s'adressant
plus spécifiquement au jeune public.
Les trois autres spectacles peuvent
être vus pour le prix d'un seul : 10 €
pour la soirée
Une de ces jeunes et prometteuses
formations bretonnes à découvrir.
Ces six-là sont issus de la formidable
Kreiz Breizh Akadémi d'Erik Mar-
chand et représentent un concentré
de talents purs. Leur musique oscille
Festival de Cornouaille
l'Espace Gradion. Dépêchez-vous, il
resterait encore quelques places.
Ce lundi, à 21 h, Espace Gradion, de
28 à 32 €, places assises. Une billet-
terie a été ouverte dans le nouveau
kiosque de la place Saint-Corentin.
dupis quistou
Vive le FLG!
Billet
La colère gronde derrière les talus,
les chemins creux bruissent de ré-
volte ! Ceci est une sorte d'appel du
18 juillet et les Bretons parlent aux
Bretons.
Cela ne peut plus continuer comme
ça: les festoù-noz sont ils encore des
festoù-noz ? Je sais, la question peut
poser question ! Mais voilà, depuis
quelques années maintenant : pra-
tiquement plus de plinn, plus une
seule fisel à se mettre sous le talon,
plus de chaines de bras soudés ex-
primant la solidarité d'un peuple en
marche ! A la place, des valsettes,
des scottishs, des avant-deux de ma
chin, des aéroplanes de truc, des
cercles circassiens venus d'Ukraine.
À quand le paso doble ?
Déjà que des milliers de nos
compatriotes jugent bon de s'affu-
bler de chapeaux et de bottes blan-
ches à franges, pour gigoter de la
Ouest-France
Lundi 19 juillet 2010
country comme nos grands-tantes
le madison. Décidément, ici comme
ailleurs, il y a trop de cow-boys et pas
assez d'Indiens.
Alors moi je vous le dis, on va re-
avoir affaire au FLG (le Front de libé-
ration de la gavotte), qui a vraiment
trop laissé faire jusqu'à présent. On
murmure que se préparent dans le
maquis, des brigades d'interventions.
Toutes super-pointues : la gavotte de
Scrignac, qui tape du pied droit avec
un demi-temps de retard, la gavotte
du Kreiz Breizh avec les bras collés
au corps pour se tenir chaud, la-su-
diste qui ressemble à un footing et
vous fait parcourir 3 kilomètres sur
un seul air...
Un conseil, amis résistants, écou-
tez bien radios locales et sur-
tout les messages personnels Le
bon, celui qui sera le signe de l'action
commencera comme ça : « la la la, la
la la lé no.
R.G., le gavoteur masqué.
Un village sur les quais : l'Odet en fête
BOWLS
Ils étaient nombreux à venir flår er sur les bords de l'Odet dimanche,
pour profiter des Ousic an fat
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