À la fin du XVIIIe siècle, Watt apporte à la machine de Newcomen des perfectionnements qui en font le moteur du développement industriel du siècle suivant. Des tiroirs synchronisés avec le mouvement du piston assurent l’entrée et la sortie du flux de vapeur. Pour que chacune des courses du piston soit motrice, Watt crée le moteur à double effet : la vapeur agit alternativement sur chaque face du piston. Il dispose un lourd volant sur l’arbre moteur pour uniformiser le mouvement en aidant le piston à chasser la vapeur détendue. Il invente le parallélogramme pour concilier le mouvement rectiligne de la tige du piston et celui, circulaire, du balancier. Le régulateur contrôle la vitesse de la machine en ajustant la quantité de vapeur introduite dans le cylindre en fonction du travail à fournir. Watt calorifuge le cylindre pour éviter les pertes de chaleur lors de la condensation. Ce modèle représente la machine que les frères Périer, qui ont introduit l’invention de Watt en France, ont construite à Chaillot pour alimenter Paris en eau.
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