Cette estampe présente une grande simplification dans la conception de l’image. Le paysage, qui décrit sans doute l’un des nombreux promontoires qui s’avancent dans la mer aux alentours du Pouldu, a été divisé en trois zones liées mais distinctes : le plan horizontal de la plage, la paroi presque verticale de la falaise et, à son sommet, un paysage en grande partie horizontal lui aussi. Le traitement du nuage est simplifié : un contour enfermant de courtes lignes verticales qui renforcent l’effet d’aplanissement et de quasi-abstraction qu’offre cette estampe. Dans chacune des trois zones principales, O’Conor a utilisé des lignes parallèles indiquant la direction du plan décrit. Les lignes radiantes du soleil couchant sont tracées schématiquement et l’absence de toute définition linéaire de l’astre lui-même renforce l’effet de point lumineux éclairant cette partie de l’image.