C’est depuis son atelier de la Nouvelle-Orléans que l’horloger français Stanislas Fournier s’est intéressé à l’utilisation de l’électricité dans l’horlogerie. Lauréat du Grand Prix d’horlogerie mécanique à l’Exposition universelle de Paris, en 1867, il conçoit des pendules et des sonneries d’horloges électriques. Dix ans plus tôt, il imaginait cette horloge électrique innovante disposée pour distribuer l’heure, c’est-à-dire pour régler la marche d’autres horloges à l’aide d’impulsions électriques. Ce principe sera par la suite largement employé par les compagnies de chemins de fer qui recherchaient la synchronisation des horloges dans les différentes gares afin de garantir non seulement l’exactitude mais aussi la sécurité de la marche des trains.