Paul Gustave Froment, constructeur d’instruments scientifiques, présente en 1851 à la Société d’encouragement pour l’industrie nationale ce télégraphe électrique émetteur et récepteur, qui a la particularité d’être pourvu d’un clavier. Une aiguille, animée par un électroaimant, parcourt les différentes sections du cadran supérieur pour indiquer, pendant une fraction de seconde, les chiffres et les lettres composant un message. Le clavier, semblable à celui d’un piano, contrôle la marche de l’aiguille et fait office de transmetteur. « […] La transmission d’une dépêche s’exécute à peu près comme un morceau de musique sur un instrument à touches », écrivait Claude Pouillet dans le rapport présenté à la Société d’encouragement. Selon le baron Séguier, président de la Commission des télégraphes électriques, ce télégraphe était le plus simple et le plus parfait. Froment était en effet réputé pour la qualité et la précision de ses appareils.
Intéressé par "Science" ?
Restez informé via votre newsletter personnalisée Culture Weekly
Tout est prêt.
Vous recevrez votre première newsletter Culture Weekly cette semaine.