Acquis en 1973 par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, ce microscope électronique a été utilisé pour l’étude de virus cancérigènes. Les travaux théoriques de Louis de Broglie sur la double nature onde-matière de l’électron comme l’avancée des techniques des tubes électroniques et du vide permettent dès 1931 aux ingénieurs allemands Max Knoll et Ernst Ruska (prix Nobel de physique 1986) d’envisager la mise au point du premier microscope électronique en transmission. Dans un tel microscope, ce n’est plus la lumière mais un faisceau d’électrons, accélérés par une très forte tension, qui est focalisé grâce à des lentilles magnétiques sur l’échantillon à analyser. Les électrons forment alors une image agrandie de l’objet, de l’ordre du million de fois. Ce sera la base de progrès considérables tant en biologie qu’en métallurgie.