Hippolyte Fizeau dépose en 1843 un brevet concernant un procédé de gravure photographique pour permettre, sans retouche, l’impression du daguerréotype. Ce dernier est soumis à l’action d’un acide agissant sur les parties noires de l’image sans altérer les parties blanches. Une seconde opération consiste à creuser plus profondément les parties noires à l’aide d’huile de lin, selon les principes employés dans la gravure en taille douce. La plaque est ensuite dorée par un procédé électrochimique ; les parties saillantes sont protégées par la couche d’or. Le support est de nouveau traité à l’acide. Transformé en planche gravée, le daguerréotype est livré à l’imprimeur, qui peut en tirer un grand nombre d’épreuves sur papier, d’une vigueur similaire aux résultats des procédés de la gravure à l’aquatinte. Fizeau présente son procédé à l’Académie des sciences et insiste sur le rendu des épreuves ; la réussite de l’opération dépend toutefois de la qualité du daguerréotype.
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