Cette oeuvre représente une vue de nuit comme l’affectionne Ferdinand du Puigaudeau. La silhouette d’une jeune fille de dos, qui se tient face au calvaire, anime la composition. La place est uniquement éclairée par la lune et par la lumière artificielle filtrant par les deux fenêtres d’une habitation bordant la place. La lune, au centre de la composition, est semblable à un phare illuminant ce qui l’entoure. La mémoire visuelle de l’artiste lui a permis de peindre et repeindre plusieurs fois la même scène avec des variantes. Ses compositions nocturnes sont élaborées en atelier. Cette recherche sur les éclairages nocturnes est une des constantes de l’art de cet artiste. Deux autres versions assez proches de cette toile existent, l’une conservée au musée des Jocobins à Morlaix et l’autre au musée des beaux-arts, la Cohue, à Vannes.
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