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Femme cipungu

Théodore Delachaux1933

Musée d'ethnographie de Neuchâtel

Musée d'ethnographie de Neuchâtel
Neuchâtel, Suisse

Photographie d'une femme cipungu, au collier de cercles de bois pyrogravés et de torsades de fibres; parures de grandes coquilles marines (conus) appelées "ompale"; dans les cheveux une épingle de bois sculptée et gravée. «Tous ces peuples portent de grandes plaques circulaires montées sur cuir: colliers, brassards, pendentifs qui retombent dans le dos. Ces grandes plaques d’un beau blanc sont faites du sommet d’une grande coquille marine (conus) sciée et montée au moyen d’un bouton de laiton. Il s’agit là de trésors de famille qui autrefois étaient réservés aux seuls chefs ou «soba», ainsi qu’à leurs femmes. Maintenant ces parures fort recherchées passent de mère à fille. En vain nous avons cherché à nous en procurer, malgré les sacrifices que nous étions prêts à faire. Invariablement on nous répondait: Je ne puis le vendre, il n’est pas à moi.» Théodore Delachaux, dans Théodore Delachaux et Charles Emile Thiébaud. 1934. Pays et peuples d’Angola. Neuchâtel/Paris: Victor Attinger, p. 76.

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  • Titre: Femme cipungu
  • Créateur: Théodore Delachaux
  • Durée de vie du créateur: 1879/1949
  • Nationalité du créateur: Swiss
  • Sexe du créateur: Male
  • Lieu de naissance du créateur: Interlaken
  • Lieu de décès du créateur: Neuchâtel
  • Date de création: 1933
  • Lieu de création: Capelongo, Huila, Angola
  • Vitrine: Il n'est pas à moi: «Si les musées ethnographiques dans leur état actuel font du mal à notre science, c’est qu’ils perpétuent l’illusion ancienne que ce qui lui importe, c’est avant tout la connaissance des objets matériels». Arnold Van Gennep. 1914. Religions, mœurs et légendes: essais d’ethnographie et de linguistique. Paris: Mercure de France, p. 21.
  • Salle: Il n'est pas à moi: La visite se termine par un questionnement sur la nature des collections ramenées par Théodore Delachaux et conduit à une réflexion plus générale sur le patrimoine ethnographique, dont Retour d’Angola devrait être non pas l’aboutissement mais l’élément déclencheur. Comblent-elles ces lacunes qui obsédaient tant Théodore Delachaux et ses prédécesseurs ? Quels liens conservent-elles avec les populations qui les ont cédées ? Auraient-elles perdu en entrant au Musée la dimension immatérielle qui en faisait sur leur terrain de véritables objets de connaissance ? S’agit-il, comme on l’entend dire parfois, du «patrimoine des autres» ou l’expression n’est-elle qu’un moyen facile de référer à d’anciens propriétaires depuis longtemps disparus ? Leur valeur marchande continuera-t-elle de grimper au gré de la raréfaction des collections du même type ? Et que faire de cette réponse, donnée à plusieurs reprises à Théodore Delachaux alors qu’il cherchait à obtenir un objet précieux: «Je ne puis le vendre, il n’est pas à moi» ? N’est-ce pas au fond l’essence de tout patrimoine que de n’être la propriété de personne tout en étant celle de chacun ? Et le fondement du contrat patrimonial ne consisterait-il pas à rester disponible et ouvert face aux nouvelles situations de dialogue entre les cultures concernées
  • Provenance: Photographie prise par Théodore Delachaux à Kapelongo en mai 1933 lors de la 2e Mission scientifique suisse en Angola.
  • Dimensions physiques: w17 x h17 cm (Complete)
  • Type: Photography
  • Lien externe: MEN
  • Droits: Musée d'ethnographie de Neuchâtel (MEN)
Musée d'ethnographie de Neuchâtel

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