CO-2857
Silveira, Mem Sardinha Xavier da. [Carta, 1953 sept., Rio de Janeiro, RJ] [para] Réalités: revue mensuelle, Paris. [francês][datilografado]
Messieurs,
Em lisant dans le numéro d’Août 1953 de votre revue (nº spéciel – L’Amérique vue par les Français) l’article de Pierre et René Gosset sur un entretien avec un éditeur noir (p.93) j’ai été surpris par in détail qui fuit la réalité !: “aux murs, des tableaux de prix de Portinari, le peintre noir bésilien”.
Candido Portinari est n[é dans une plantation de café de l’état de São Paulo, ou s’établirent ses aprents vers le début du siècle : Giovan Battista (de Vicenze) et Domenica Torquato (de Bassano). Il est blond, a les yeux bleus, est généalogiquement Toscan, et pourtant bien brésilien.
Portinari, officier de la Légion d’Honneur est un grand ami de la France, où par trois fois il a étudié et travaillé, et je pensais que notre grand muraliste était aussi connu que ses oeuvres, qui firent tant de succés en 1946 a la Galerie Charpentier.
Germain Bazin, Jean Cassou, Louis Aragon, Joseph Billet, René Huyghe, Auricoste, Maurice Jourdan, André Lhotte, ont du bien s’amuser en lisant cette référence sur leur ami,
Candido Portinari.
Veuillez agréer, Messieurs, l’expression de mes sentiments distingués.