À la fin du XIXe siècle, les ingénieurs cherchent de nouveaux modes de traction pour les locomotives. Certains s’intéressent au pétrole, d’autres à l’air comprimé. De son côté, Jean-Jacques Heilmann met en service un prototype de locomotive électrique pour la Compagnie de l’Ouest. Sa machine est équipée d’un moteur à vapeur qui entraîne deux génératrices alimentant huit moteurs de traction. Son nom de baptême, La Fusée, est peut-être un clin d’œil à la Rocket de Stephenson, détentrice du premier record de vitesse en 1829. La Fusée va parcourir plus de 1 900 kilomètres, notamment sur la ligne Paris – Mantes via Argenteuil. Mais les performances de l’engin sont médiocres : la locomotive dépasse difficilement les 100 km/h. Deux autres machines ont été construites par l’Ouest sur le principe d’Heilmann, mais elles n’ont pas eu de descendance.
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