Scène 80 de la sixième pièce de la tapisserie de l'Apocalypse d'Angers. La Jérusalem nouvelle est la ville sainte symbole de l'alliance entre Dieu et les Hommes.
Sur cette scène sur fond bleu orné de rinceaux végétaux, saint Jean voit descendre du ciel cette ville, qui semble flotter entre ciel et mer. Cette dernière est évoquée par des rayures sinueuses de différentes nuances de bleu, comme s’il s’agissait de vagues. Dans le ciel, le Christ lui apparaît.
La ville ici représentée est entourée de remparts crénelés, scandés par des tours rondes ou carrées. Ses murs sont couverts de traces blanches, bleu et rouge, comme des virgules, qui donnent un effet de marbrure.
On entre dans cette cité par une porte surmontée de crénelage et de petites tourelles saillantes dont les toits s’achèvent par des étendards de couleur jaune. La herse est relevée. Derrière l’entrée se trouve un grand bâtiment rectangulaire qui semble couvert d’ardoise. Sa façade, enserrée entre deux tourelles, est percée d’un porche d’entrée, puis de deux petites fenêtres surmontées de deux ouvertures tréflées. Le toit est percé de deux lucarnes qui surmontent deux fenêtres à meneau horizontal. A la naissance du toit, la corniche crénelée en saillie sur le mur est soutenue par des pierres appelées culots. Les murs de cette bâtisse sont eux aussi marbrés.
A l’arrière-plan figure un autre bâtiment, vraisemblablement une église. Sa façade et son clocher sont surmontés d’une croix.
Dans cette ville les détails architecturaux sont nombreux, les matériaux employés sont précieux. Une lumière dorée irradie de l’intérieur des bâtiments. Tout concourt à en faire une ville splendide. Mais on n’y voit aucune trace de vie humaine.
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