Paris, 24 Mai 02
Ma chère Andrée,
moi aussi je sui bien contente de pouvoir reprendre avec toi notre petite
correspondance. Le temps vieux a duré, je l'avoue. J'ai appris par ta maman
qui est ici depuis mercredi soir, que tu avais fait de sérieux progrès dans tes
études et que tes maîtrasses étaient maintenant très satisfaites de toi.
Continue ma chère, à mériter ainsi les louages de tes parents comme de tes
professeurs et tu sera certaine de réussir dans tout ce que tu entreprendras.
A bientôt de tes nouvelles, ma chère Andrée : je tembrasse de tout mon coeur.
Edouard
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