L’iconographie du "Christ adoré par un ange" dériverait en premier lieu, d’une illustration de "La Messe de saint Grégoire" où le Christ apparaît debout ; celle-ci serait ensuite transformée au XVIIe siècle par la piété populaire en un Christ assis au bord du tombeau, soutenu par un ou plusieurs anges, pour s’offrir à l’adoration des chrétiens. Cette iconographie aurait été ainsi repérable sur des peintures du XVIIe siècle inspirées de Charles le Brun et de Simon Vouet ou d’artistes liégeois tels que Bertholet Flémal ou Walthère Damery.
L’attribution d’origine de Claude-Guy Hallé (1652-1736) est rejetée par Nicole Willk-Brocard pour l’hypothèse d’un peintre issu d’un atelier liégeois du milieu du XVIIe siècle. La facture révèle en tout état de cause une œuvre majeure d’une très grande qualité : traitement du corps et des drapés, rendu de l’aile de l’ange, l’ensemble contrasté par des effets harmonieux de lumière et de clair-obscur et par la transparence de la couche picturale. Une version identique au même format est peinte sur toile.
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