15 juillet 1927
Mon Alex, je ne peux toujours pas te dire que je vais mieux, mais je me sens beaucoup plus heureuse qu'avant. J'ai tellement bon espoir d'aller mieux lorsque tu seras de retour, qu'à aucun moment tu ne devrais être triste pour moi. Je ne perds presque jamais espoir désormais, et je "pleurniche" très rarement. Le 9 août, cela fera deux mois que je suis dans cette position. Le médecin dit qu'ils vont faire une radiographie pour voir l'état des vertèbres, et il est presque certain que je n'aurai besoin de l'appareillage en plâtre que jusqu'au 9 septembre. Après ça, j'ignore ce qu'ils vont faire de moi. La radiographie se fera à la maison, parce que je ne dois absolument pas bouger du tout. Je suis sur une table avec de petites roues pour qu'on puisse me sortir et me laisser prendre le soleil. Tu n'imagineras jamais à quel point c'est gênant. Je n'ai pas bougé depuis plus d'un mois, mais je suis prête à rester comme ça pendant six mois, si c'est pour aller mieux ensuite. Je suppose que tu seras ici début août, n'est-ce pas ? Mais si tu ne peux pas venir d'ici là, je ne veux pas que tu t'inquiètes,
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