Claudine Picardet (née Poullet) fut d'abord mariée à Claude Picardet, membre de l'Académie des sciences, des arts, et Belles-lettres de Dijon et directeur du jardin botanique. Ce mariage permet à Claudine Picardet d'accéder aux cercles du monde savant de Dijon, l'un des plus actif en France hors Paris à cette époque. Claudine Picardet est chargée en 1785 par Louis-Bernard Guyton de Morveau de relever les données trois fois par jour sur le baromètre qu'Antoine Lavoisier a donné à l'académie de Dijon et en 1787, le couple Lavoisier se rend chez Claudine Picardet pour comparer les résultats. Veuve en 1796, Claudine Picardet déménage à Paris et elle épouse Louis-Bernard Guyton-Morveau, député et professeur de chimie à l'École Polytechnique, qui en deviendra directeur jusqu'en 1804. Claudine Picardet publie plus de 1000 pages entre 1774 et 1797. Elle traduit de nombreuses œuvres scientifiques, notamment du suédois, de l'allemand, de l'anglais, de l'italien.