Correspondência

CO-912 Bouvier-Ajam, Solange; Maison de la Pensée Française. [Carta] 1956 dec. 17, Paris [para] Candido Portinari; Maria Portinari, Rio de Janeiro, RJ. 2 p. [francês][datilografado] Mes chers Amis, Je viens de recevoir votre lettre du 9 Décembre mais je n’ai jamais reçu votre lettre du 20 Octobre. Je vous avais d’ailleurs écris également le 22 Octobre, vous en trouverez ci-joint la copie. Comme je vous le disais dans cette lettre on nous avait indiqué que les tableaux de PORTINARI ne nous arriveraient que début Décembre. Nous avons alors été obligés – ne pouvant indéfiniment prolonger l’exposition LURÇAT – de nous remuer très vite pour accrocher de suite l’exposition DAUMIER. Nous l’avons fait d’autant plus que les événements nous ont fait craindre un grand retard pour PORTINARI et nous en étions très inquiets. Ainsi, malgré nos coups de téléphone et lettres récents à l’Ambassade d’Israel, nous n’avons pas pu obtenir de nouvelles précisions et c’est vous qui nous apprenez l’arrivée des caisses pour fin Décembre. Quels seront encore les retards ? Comme je le disais dans ma lettre du 22 Octobre nous allons donc garder DAUMIER jusqu’à fin Février et nous ferons l’exposition PORTINARI en Mars. Nous aurons ainsi le temps de la préparer convenablement, de faire encadrer les dessins à encadrer, de confronter pour le catalogue tranquillement ce qui nous sera envoyé etc... D’ailleurs si vous venez au printemps peut-être votre voyage tombera à un moment où l’exposition durera encore, ce serait merveilleux... Comme il y a tout ce retard la Maison MOURLOT, jamais pressée, n’a pas encore fini de la tirer. Nous attendons l’arrivée des caisses pour en précipiter le tirage et à ce moment-là nous vous l’enverrons tout de suite. Pouvez-vous être assez gentille pour me répondre le plus vite possible car j’ai bien l’impression que des lettres se perdent. Il parait certain que vous n’avez pas reçu ma lettre du 22 Octobre. Pouvez-vous transmettre nos amitiés à nos amis PALMEIRA et acceptez, pour vous deux et votre famille, nos très affectueux sentiments. La Secrétaire Générale, S. Bouvier-Ajam. 2