Correspondência

CO-617 Mes chers amis, Je m’excuse d’avoir quelques jours de retard pour vous écrire mais notre voyage au Vénézuéle nous a donné au retour plus de travail urgent que nous ne l’avions prévu. Le Conseil d’Administration de la Maison de la Pensée qui s’est réuni le Lundi 16 Avril est tout à fait d’accord pour que l’exposition dont nous avions parlé ensemble à Rio ait lieu à la Maison de la Pensée au Mois d’Octobre. Je suis donc chargée de vous en faire très officiellement la demande. Je vais ces jours-ci écrire, comme il était convenu, au Chargé d’Affaires d’Israel au Brésil mais, comme je l’espérais, un membre de notre Conseil d’Administration: M. Benveniste – qui est lié personnellement d’amitié avec l’Ambassadeur à Paris – doit organiser um déjeuner pour que nous en discutions oralement. Je crois qu’il est um peu tôt pour que nous parlions dans cette lettre de date exacte et de détails et que nous pourrons voir les choses de plus près quand vous viendrez à Paris prochainement. La seule chose urgente est de tout mattre en train avec les Représentants du Gouvernement d’Israel pour la question des transports. Dès que nous aurons leur accord nous demanderons à l’Ambassade du Brésil de donner son patronage et nous verrons M. de Bourbon-Busset, Directeur des Relations Culturelles à Paris. Nous avons été, mon mari et moi, si heureux de notre séjour à Rio que nous en parlions sans arrêt à Caracas où nous avons trouvé – comme d’ailleurs nous nous y attandions – une atmosphère bien différente. Nous vous souhaitons un bon repos, un bon voyage et nous espérons avoir bientôt de vos nouvelles. Je vous prie de croire, chers amis, à mes sentiments les plus amicaux. La Secretaire Generale S. Bouvier-Ajam