Jusqu’au XVIIIe siècle, les marins naviguent « à l’estime », en calculant la latitude à partir de l’étoile polaire ou de la hauteur du Soleil à l’aide d’astrolabes, de sextants puis d’octants. Dans les années 1730, les horloges marines viennent compléter ces instruments de navigation. Au moment du départ, l’horloge marine est mise à l’heure. En mesurant le décalage entre l’heure indiquée par cette horloge et l’heure « constatée » (par exemple avec un cadran solaire), les marins peuvent déterminer la longitude et donc connaître précisément leur position en pleine mer. En 1769, Ferdinand Berthoud conçoit une horloge d’une précision jusque-là inconnue. Elle ne varie que de deux secondes par jour malgré la corrosion, les variations de température ou le roulis. Entre 1760 et 1787, Berthoud construit quarante-cinq horloges de marine et montres à longitude, donnant à la marine française les moyens de rivaliser avec l’adversaire britannique. Sa collection est acquise par le roi Louis XVI en 1782 et attribuée au Conservatoire en 1807.
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