Revendications luxembourgeoises de mars

Pendant la nuit du 12 au 13 mars 1848, un tract anonyme accompagné d'un catalogue de revendications politiques et sociales est affiché aux coins des rues de la capitale et glissé sous les portes des maisons. Selon Albert Calmes, le pamphlet n'a pas été produit à Metz, mais à Arlon, chez l'imprimeur Jean Laurent, l’homme de paille du journal belge Écho du Luxembourg. Il s'avère qu'il a été diffusé par un ancien soldat de la garnison prussienne qui sera condamné le 1er juin 1848 à six jours de prison pour affichage clandestin.