Bois et pigments H. : 89 cm
Le wanyugo est tantôt doté de deux gueules (et dans ce cas le danseur tourne sur lui-même, afin de chasser les esprits malfaisants dans toutes les directions). Dans sa quête d’un effet spectaculaire, et afin d’effrayer, il mêle diverses parties anatomiques, utilisées comme synecdoques d’animaux sauvages, et qui proviennent de diverses espèces, le crocodile, l’antilope, l’hyène. Si l’hybridation forge une iconographie complexe, la structure globale est tirée, pour des raisons symboliques, d’un autre animal de la savane arborée, le phacochère (Phacochoerus africanus).