Réalisée entièrement en fer repoussé, cette armure reprend les codes des productions germaniques (Nuremberg et Innsbruck notamment) bien qu'elle a été produite au début du XVIe siècle dans les ateliers de Milan en Lombardie. Aussi peut-on lui appliquer le terme d'armure maximilienne, puisque son décor repose sur l'emploi de cannelures, rayonnantes et disposées en coquille, sur le plastron et les cubitières amovibles. Les bordures du plastron forment de fortes torsades, tandis que les rivets en laiton, utilisés comme attaches des lanières de cuir, sont façonnés en rosace.
Détail technique, les canons d'avant-bras sont pivotants. Enfin les garnitures textiles : tunique en velours vert, haut-de-chausse en toile beige ainsi que les chausses en peau, sont largement postérieures et datent du début du XXe siècle, époque à laquelle le collectionneur Georges Pauilhac aimait habiller ses armures pour obtenir un rendu plus réaliste.
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