C’est dans une perspective religieuse que le peintre de scènes de genre anversois David III Ryckaert dénonce l’un des sept péchés capitaux, L’Avarice. Il est incarné par une vieille femme occupée à compter et à peser des pièces d’or et d’argent, sur une balance qui rappelle la pesée des âmes au moment du Jugement dernier. La portée de cette dénonciation est redoublée par la présence, à l’arrière-plan, d’un monstre à tête de cochon portant un sac que l’on imagine rempli d’argent, le Mammon ou démon de la richesse.