Cette belle toile du musée de Nîmes est reconnue à sa juste valeur depuis une dizaine d’années seulement. Elle paraissait douteuse aux yeux des anciens conservateurs, car la veuve de l’artiste refusait de reconnaître cette œuvre de jeunesse, considérant – peut-être par jalousie – ce beau nu comme un faux.
Les recherches récentes nous apportent une certitude : Gaston Bouzanquet bienfaiteur du musée, acheta cette œuvre au Salon des Indépendants de 1923, son exemplaire du catalogue le prouve.
De plus, la technique unique de sa peinture lui permettant d’appliquer l’encre de Chine sur une préparation à l’huile, a été authentifiée comme signature par la confrontation d’œuvres à l’exposition de Tokyo en 2006.