Le mouvement du corps et du visage de cette femme invite à la découverte progressive de sa nudité. Assise sur un drapé à même le sol, elle semble surprise dans son intimité.
Sa coiffure, composée d’un turban et ornée de roses, ainsi que son éventail en plumes d’autruche évoquent une odalisque. Dérivant du turc odalik, ce terme désigne une femme vivant dans un harem. Ainsi, l’oeuvre rappelle la fascination des artistes occidentaux du XIXe siècle pour des sujets inspirés de l’Orient, un « ailleurs » souvent fantasmé, comme le révèle ce nu aux formes voluptueuses, dont le sculpteur James Pradier a souligné la sensualité par un travail du marbre d’une grande virtuosité.
Intéressé par "Visual arts" ?
Restez informé via votre newsletter personnalisée Culture Weekly
Tout est prêt.
Vous recevrez votre première newsletter Culture Weekly cette semaine.