Le peintre Simon Saint Jean a vécu à Lyon au moment où la ville est devenue l’un des plus grands centres européens d’horticulture, excellant dans la production et la création de roses.
Cette fleur entre dans la composition de cette opulente couronne, d’où s’échappent également tulipes, pavots, ipomées ou tubéreuse. L’artiste parvient à traduire les plus subtiles variations de coloris et de textures. Les teintes claires des roses créent un halo lumineux qui met en valeur la figure sculptée de la Vierge à l’enfant.
L’aspect naturaliste de cette œuvre, au plus près de la vérité botanique, place l’artiste dans la lignée des peintres de fleurs flamands et hollandais des siècles précédents. Figure centrale de l’école lyonnaise de peinture de fleurs, à la tête de laquelle il enseigne pendant plusieurs années, Simon Saint Jean a aussi exécuté des dessins pour les ateliers de soierie, parallèlement à sa production artistique.