En 1881, l'armée française adopte les premiers brodequins réglementaires qui remplacent les souliers, surnommés « godillots », du nom d'Alexis Godillot, fournisseur pour l'armée, à qui l'on doit notamment la différenciation du pied droit et du pied gauche. Tous les modèles successifs de brodequins ont la semelle et le talon cloutés jusqu'à l'adoption, en 1952, du brodequin de marche à jambière attenante, dont la semelle est en caoutchouc. Le soldat marche désormais en « silence ».