Eugène Grandsire publie en 1850 un album de l'exil dans lequel il représente les résidences occupées par la famille royale depuis 1830. On y découvre les palais et châteaux de Lulworth, d'Holyrood, de Prague ou Venise mais aussi des lieux plus symboliques comme la chapelle où eut lieu le mariage en 1846. L'album contient aussi des vues des palais de la duchesse de Berry. Le comte de Chambord passe l’année entre Frohsdorf, Venise, où il possède un palais au bord du Grand Canal, et d’autres résidences autrichiennes. Il reçoit souvent des visiteurs français de tous milieux, avec lesquels il parle des progrès de l’industrie et de leurs conditions de travail. Ses journées s’organisent autour de réunions avec ses collaborateurs, séances de lecture et de travail solitaires ou moments de dévotion. Il passe également de nombreuses heures à la chasse, en promenade ou à pratiquer la natation. C’est un homme studieux, vivant sobrement et dans le respect d’une grande moralité pour donner l’image d’un prince irréprochable.
Le comte de Chambord voyage aussi parfois : dans les États autrichiens ou dans les pays voisins. En 1861, il entreprend un voyage de plusieurs semaines en Orient où il veut découvrir de nouvelles cultures, comprendre la politique internationale et rejoindre la Terre Sainte.
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