Sur cet élément architectural, les motifs inspirés de la flore constituent un fond pour les inscriptions. Dans les arts de l'Islam, ils sont généralement éloignés de la réalité botanique, comme sur cet objet où il est difficile d'identifier un végétal en particulier, mais où l'on en retrouve ses composantes essentielles.
L'enroulement des tiges organise la composition : feuilles et fleurs s'y accrochent, en écho au mouvement continu et rythmique des inscriptions calligraphiées. Les reflets métalliques cuivrés apportent de la lumière et mettent en valeur les émaux bleu et blanc, contribuant à créer une composition dynamique nommée arabesque.
Ce mouvement sans fin, qui s'étend au-delà de l'espace de l'objet et du monde visible, rappelle la nature infinie de la création divine.