Gaëtan Bonelli dépose un brevet en 1865 concernant « l’application de la photographie microscopique aux effets des images animées, dite Biophotographie ». Le fonctionnement de l’appareil est basé sur celui du phénakisticope. Il faut toutefois attendre 1867 pour que Henri Cook présente à la Société française de photographie, en son nom et en celui de Bonelli, un appareil d’optique permettant de voir en mouvement des épreuves stéréoscopiques. Ce « Photobioscope » combine toujours les effets du phénakisticope et de la photographie. Deux séries d’épreuves stéréoscopiques d’un même sujet, prises successivement selon différents angles, figurent sur un disque en verre. Ce dernier, inséré dans l’instrument, est animé par un mouvement circulaire à l’aide d’une manivelle. Le spectateur regarde à travers les oculaires et perçoit l’image du sujet mouvant en relief. Destiné au divertissement, cet appareil présentait également un intérêt pour la mesure de la persistance rétinienne.