Il s’agit d’une représentation émouvante : le visage est d’une étonnante expressivité, accentuée par l’élan du cou qui prolonge son corps tout entier. On devine son cri vers le Ciel que traduit son désarroi physique. Les élèves de Goya peignent la maladie avec un extrême réalisme : la figure d’un blanc glacial ressort sur le fond sombre et aucun élément ne vient troubler la simplicité de la composition.