Van den Anker étudie à l’académie de Rotterdam puis déménage en France. D’abord installé à Paris, il passe ensuite quatorze ans à Pont-Aven où il peint des scènes d’intérieur et des figures. Il s’agit du portrait type d’une Bretonne de Riec-sur-Bélon, commune voisine de Pont-Aven : Marie-Anne Herlédan (1815-1889) porte la coiffe dite de Pont-Aven et le costume traditionnel. Le portrait a été commandé par le fils du modèle. Celui-ci a voulu rendre hommage à sa mère par la peinture à caractère officiel et le choix d’un cadre exceptionnel en bois doré. Cette oeuvre confirme les talents du peintre et sa filiation avec les grands portraitistes hollandais du xviie siècle dont il a retenu la leçon de réalisme
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