Préfet de la Seine-Inférieure, il est aussi commissaire extraordinaire de la défense nationale au Havre (janvier 1871). Partisan de la lutte à outrance, il démissionne. Député de la Côte d'Or (février 1871), il devient secrétaire de la Gauche républicaine. Conseiller général, il est élu député de Beaune (1876). Sous-secrétaire d'État dans les cabinets Dufaure puis Waddington (1878-79), il devient ministre des travaux publics dans le cabinet Ferry (1880). Président du groupe de la Gauche démocratique et vice-président de la Chambre, il reprend le portefeuille des travaux publics dans le gouvernement Brisson (1885), avant de prendre celui des finances, qu'il conserve avec Freycinet (1886). Il est élu par le congrès à la présidence de la République, lors de la crise politique de 1887. Il fait face au scandale de Panama et à l'agitation boulangiste. Il est l'un des artisans de l'alliance franco-russe. Le 24 juin 1894, à l'Exposition de Lyon, il est assassiné par un anarchiste italien