Le Portrait de Marie Lagadu correspond à une oeuvre des débuts de Paul Sérusier, réalisée à Pont-Aven en 1889. L’artiste rencontre Marie Lagadu dans une auberge où elle travaille comme servante. Bien souvent, le personnel des auberges acceptait de poser pour les peintres. Ici, le modèle est représenté en buste de trois quarts. L’œuvre recouvre un intérêt documentaire puisque la Bretonne porte la coiffe de travail typique de Pont-Aven. Cette oeuvre reprend très fidèlement les principes énoncés par Gauguin dans le bois d’Amour