Les perruquiers posticheurs représentent aujourd’hui une dizaine d’artisans privés perpétuant cette tradition en France. Seuls quelques-uns travaillent pour le spectacle vivant ou le cinéma. Le matériau de base utilisé pour la fabrication de perruques est bien évidemment le cheveu humain ou synthétique, mais aussi des poils d’animaux, angora ou yack (bovidé du Tibet). D’autres matériaux (laine, raphia, fils…), peuvent aussi être utilisés pour des modèles plus fantaisistes. Le cheveu véritable permet d’obtenir une coiffure naturelle et souple, à la différence du cheveu synthétique, en polyamide ou polyester, dont la texture procure un rendu plus raide. Chaque jour de représentation, les perruques sont recoiffées avant d’être disposées sur la tête des artistes par le personnel du service perruques maquillage. À la fin des représentations, elles sont lavées et remises dans le stock. Le théâtre et l’opéra permettent une création artistique quasi illimitée dans les formes et les volumes, à la différence du ballet dont les chorégraphies autorisent peu le port de perruques.