Lorsque Séoul accueille les Jeux, en septembre 1988, la Corée du Sud bénéficie d’une croissance économique impressionnante et a pris le chemin de la démocratie. L’imminence des compétitions a contraint le gouvernement à tenir compte des manifestations de masse de 1987. Un succès de l’Olympisme. En revanche, malgré d’intenses négociations menées par le CIO, la Corée du Nord boycotte les Jeux. Pour répondre aux besoins grandissants des médias électroniques, la chaîne publique KBS construit un complexe ultra-moderne de neuf étages et près de 64 000 m2, qui abrite quatre studios de télévision, 14 studios de radio, et un auditorium de 2000 places ! De quoi faire la part belle aux performances de ces Jeux, signées Steffi Graaf (tennis) ou Matt Biondi (natation). Le sprinteur canadien Ben Johnson, contrôlé positif aux stéroïdes, perd sa médaille d’or du 100 m : c’est le premier athlète renommé à se voir disqualifié pour dopage.