Les marins se sont toujours repérés en pleine mer en s’appuyant sur l’observation de la voûte céleste. Il leur fallait mesurer la hauteur du Soleil, des étoiles ou des planètes par rapport à l’horizon afin de déterminer la position du bateau. Au XVe siècle, on se servait de quarts de cercles équipés de deux miroirs mettant en correspondance l’astre repère avec la ligne d’horizon. Viendront par la suite l’astrolabe nautique, l’octant (dont l’ouverture angulaire de 45° permet de mesurer une hauteur jusqu’à 90°) puis le sextant (à l’ouverture angulaire de 60°). Plus simples d’utilisation, ils sont également plus précis. Le sextant permet ainsi de déterminer la latitude avec une précision de quelques centaines de mètres. Les systèmes actuels de repérage par satellite ont rendu obsolète l’usage de cet instrument.