L’organsinage de la soie est une étape primordiale et préalable au tissage des étoffes. Il faut, pour cela, tordre ensemble plusieurs brins de soie, sans à-coups, d’abord vers la droite (premier apprêt, dit filage) puis vers la gauche (second apprêt, dit tors), et l’on obtient un organsin. Au milieu du XVIIIe siècle, les moulins piémontais sont les plus utilisés pour réaliser cette opération. Chargé d’étudier les moyens de parfaire la production de la soierie française, Jacques Vaucanson s’intéresse en particulier aux moulins à organsiner, qu’il perfectionne par l’introduction de sa fameuse chaîne, faite de maillons métalliques. On peut désormais tordre les fils de soie de manière continue et régulière. Le modèle conservé au musée, provenant de l’atelier de Vaucanson, est un rare et précieux témoignage des travaux du mécanicien pour améliorer la régulation d’un appareil animé par un mouvement continu.
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