Sur l’exemple des avant-gardes Russes des années 1920, cet artiste pluridisciplinaire aime s’engager sur plusieurs fronts en travaillant avec toute une génération consacrée aux arts de rue. Il se réclame en effet de cette communauté se réunissant sur des terrains vagues. Pour lui, Stalingrad, ce mythique terrain à l’entrée de l’Avenue de Flandre qui à vu se succéder tant de figures reconnues, est le cabinet Voltaire du graffiti. La production de SKKI varie selon son contexte mais accorde toujours une importance prédominante aux phrases qui interpellent grâce à une typographie qui lui est propre. Il duplique ainsi à travers son œuvre un monde en déconstruction où coexistent l’ignorance et la culture.