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Soggiorno a Parigi, Oggetto 168

Carla Lonzimarzo 1952 - maggio 1954

La Galleria Nazionale

La Galleria Nazionale
Roma, Italy

Tra gli altri, figura la cospicua documentazione relativa al Théâtre national populaire (TNP) inviata, anche solo in parte, in busta ad Anna Franceschini, ed il saggio sul teatro francese. Presente ritaglio stampa sulla mostra di Vuillard presso la galleria Hector Brame, con appunti; note circa i capolavori della collezione Van Beuningen in mostra al Petit Palais; articolo riguardante la mostra Depuis Bonnard tenutasi presso il Museo d'arte moderna; quaderno con appunti integrati e corretti delle note prese alle lezioni presso l'Amphithéâtre Richelieu Sorbonne ed una piccola agenda nella quale, tra l'altro, sono segnate varie attività culturali. Presenti «Le figaro spectacles» e «Paris Match»..

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  • Title: Soggiorno a Parigi, Oggetto 168
  • Creator: Lonzi Carla
  • Date Created: marzo 1952 - maggio 1954
  • Transcript:
    RO LITTERAIRE - SAMEDI 31 JANVIER 1953 La mère du peintre L le teur enx, plai un gne seu de 'EXPOSITION qui vient s'ouvrir chez Hector Brame est attachante à divers titres par la qualité du choix, par son theme même. Elle groupe vingt- cing Vuillard ou le rôle essentiel est tenu par un modele si cher au peintre qu'on peut presque dire qu'il n'eut ni ennui, mais la sainteté du labeur pas d'autre compagne, les femmes, quotidien et de gestes aimés dès l'en- me malgré l'amour ou l'amitié qu'il leur fance. les portait, n'ayant jamais été qu'une ré- 1 création dans sa vie austère. Cette existence partagée quarante deviendra La mère années avec sa mère, et dans des do- grand-mère ; les cheveuc Cette grande amie qu'il nous mon- rue Truffaut, rue de la Tour, pluce mer. Un bonnet tuyauté, miciles successifs, rue des Batignolles, blancs vont se clairse- tre occupée à préparer le repas, à Vintimille, maintiendra Vuillard dans comme en portent les allumer le feu, a repriser devant la le culte d'un silence actif et de ce fenêtre, à lire près de son infusion, bonheur grave que Péguy évoque dre son ruban noir. Les paysannes, laissera pen- c'est sa mère. Quand la nécessité avec tant de force : « Le foyer se yeux brilleront à travers contraignit Mme Vuillard à chercher confondait avec l'atelier. Tout était un les lunettes. Des clairs un gagne-pain à Paris, confiante et rythme, et un rite, et une cérémonie, sur les joues, sur le lez courageuse, elle envisagea tous les depuis le petit lever. Tout était une souligneront l'amaigris- sacrifices pour que le plus jeune de tradition, un enseignement, tout été sement du visage sans ses enfants pút se consacrer librement l'art. Certaines toiles anciennes altérer une sagesse, une permettent d'imaginer l'entresol obs- bonté qui témoignent cur de la rue du Marché-Saint-HO- que le coeur, lui, n'est noré, servant à la fois d'appartement pas desséché. privé et d'atelier de confection, les pièces qui se commandent ou quel- ques apprenties prennent des mesures, font un essayage, travaillent de jour ou sous la lampe. Maitresse de son VUILLARD. Portrait de sa mère. (Auste de Lyon.) Par quel miracle, par la combinai- qui n'évoquent souvent qu'une son de quelles vertus plastiques et silhouette, la présence à la fois inter se domestiques, des événements aussi et comme effacée d'un être habituel peu solennels dégagent-ils tant de parviennent à la connaissance la spiritualité ? La douce lumière de Pa- plus profonde, toutes ces apparences petit domaine, une femme de mise légué, tout était de la plus sainte ho- diction sur des traits qui n'ont jamais nence et la diversité d'un même mo- au silence, verse sa béné- se complétant pour fixer la perma- austère, mais souriant malgré ses bitude, tout était une prière toute la prétendu à la beauté, rajeunit les vê- déle. soucis, passe du fourneau a l'aiguille. journée : le sommeil et la veille, le Ces écheveaux, ces bobines, ces lais travail et le peu de repos, le lit et la fleurs passées. C'est dans l'humilité quet, sans parler d'artistes moindres, tements sans faste, les murs semes de Rembrandt, Manet, Whistler, Mar- multicolores, pliés ou dépliés, furent table, la soupe et le boeuf, la maison que Vuillard, différent en cela de sans doute les premieres impressions et le jardin, la cour et le pas de la Vermeer, trouve ses richesses, il donner la vie à ceux dont ils l'avaient furent inspirés quand ils tentèrent de porte, et les assiettes sur la table lui suffit, pour faire de la nacre, d'un recue. Mais jamais encore les cir- lard, comme celle de Corot, dont la Ne dirait-on pas que Péguy décrit vulgaire couteau posé sur la nappe, constances n'avaient permis à un mère, elle aussi, tenait commerce de ces peintures, ces pastels, qui part d'un compotier, d'un bol de bazar. frivolités. Des tables sur lesquelles cipent tous des mêmes lumières, mais peintre de se pencher avec cette fide- on coud puis on dine, des chaises en différenciés par un cil si fin et si Alors que la mère de Whistler se lité sur un étre aimé, aimé d'un série, la suspension, la nappe à car- sur que nous oublions les peines qu'ils détache un peu glacée sur des fonds amour tellement limpide et désinté- reaux, le lit de fer, meublent ce dé- ont coûtées : En peignoir grenat. Le neutres, tout fait communier celle de ressé qu'on ne saurait le comparer a cor modeste où l'on ne respire ni gene Corsage à pois, La Soupe d'Annette. Vuillard avec son petit univers clos, Vautre. Si pudique que fut Vuillard, avec le couvert mis, avec les rideaur et si hostile à toute exposition, celle au travers desquels elle devine d'au- ci, j'en suis sûr, aurait eu son adhé- tres petits univers semblables. Ces sion. intimités - à peine des portraits, et Claude Roger-Marx. PAR CLAUDE ROGER-MARX L'EXPOSITION DE L'ART TURC apprécier les vertus de la casquette Arrosant ses jacinthes, Brodant près de la fe- néire, La Visite, Le Dé- jeuner, compositions dont notre souvenir rap- proche La Femme au bol, ce chef-d'oeuvre, La Ménagère, et le petit portrait du musée de Lyon ? COURRIER DES ATELIERS --Chapelain-Midy rassemble ses toi- , s'imposer par ses dessins comme par me un Turc ! Le dessus de leur chevelure, sur les les récentes pour une exposition de ses sculptures du bon. Qui le miniatures prétées par le musée de printemps. - Le Prix des Vikings, fondé en levant cet énor- Topkapu Sarayi, à Istanbul. - Roger Wild va partir prochaine 1927, sera décerné en mai 1953 à un is il servait ment tras los montes pour travailler peintre et à un sculpteur. Le montant aux illustrations d'un livre, La plus pro- de chaque prix est de 40.000 francs, corders interpretes du Canto grande 131, rue Michel-Ange, ie Parisine de Maria Croci, siguirigas gitanas, martinetes, carcale. L'année 53 marque le cinquante- -- Le poète Henri Michaux choisit. morera-t-on ce glorieux anniversaire ? parmi ses peintures et gouaches récen- - Pour la seconde exposition des tes pour une exposition de printemps Peintres témoins de leur temps, qui Le hennin surmontant un gigan un tesque auf d'autruche qui coiffe de We fameux Soliman le Magnifique vous fait songer à la cruche, en équili- sur l'épaule de La Source, aftans de soie brochée, chez Nina Dausset. trations d'un livre de localisé en ma- du Christ, entièrement tière plastique et gravé selon les prin- cipes de la xylographie en couleurs à l'imprimerie Daragnés. Boutet a composé les illus- derne, tous les peintres se sont faits * peintres du dimanche, ce jour leur ayant été proposé comme thème. Une jeune galerie joignait à une invitation la déclaration suivan- te : Afin de ne point déranger inuti- lement la critique, nous nous consacre- rons désormais exclusivement à la révé- - Maurice Henry prépare un livre d'images sur la mythologie destiné aux andes personnes et, éventuellement, enfants. Il travaille venne resgut Atner artistes dignes d'être connus, alphabet pour un établissement - Faute d'envois répondant suffisam. ment à l'esprit du prix Conte-Carrière, il municipal de Paris celui-ci n'a pas été décerné cette année. de sculpture pour té Baudin
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  • Notes: Le pubblicazioni Chanson douce (Dolce fiaba), Edizioni musicali Radio Record Ricordi, Milano 1952; Théâtre Hébertot di Parigi, Dialogues des carmélites, W. Fischer, [Paris] 1952; tutti i numeri di «Une semaine de Paris» presenti nella III Sezione: Biblioteca sono state rinvenute insieme agli altri materiali di questo fascicolo. Carla ha soggiornato presso Madame Roux (cfr. I.1.4.6).
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