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Soggiorno a Parigi, Oggetto 280

Carla Lonzimarzo 1952 - maggio 1954

La Galleria Nazionale

La Galleria Nazionale
Roma, Italy

Tra gli altri, figura la cospicua documentazione relativa al Théâtre national populaire (TNP) inviata, anche solo in parte, in busta ad Anna Franceschini, ed il saggio sul teatro francese. Presente ritaglio stampa sulla mostra di Vuillard presso la galleria Hector Brame, con appunti; note circa i capolavori della collezione Van Beuningen in mostra al Petit Palais; articolo riguardante la mostra Depuis Bonnard tenutasi presso il Museo d'arte moderna; quaderno con appunti integrati e corretti delle note prese alle lezioni presso l'Amphithéâtre Richelieu Sorbonne ed una piccola agenda nella quale, tra l'altro, sono segnate varie attività culturali. Presenti «Le figaro spectacles» e «Paris Match»..

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  • Title: Soggiorno a Parigi, Oggetto 280
  • Creator: Lonzi Carla
  • Date Created: marzo 1952 - maggio 1954
  • Transcript:
    SPECTACLES D'UN TEMPS modifiait la donnée historique qu'en un point, mais essentiel : elle ajoutait à la troupe de ces martyres, dont l'histoire n'a relevé d'ailleurs, je crois, que peu de propos et moins encore de gestes, un personnage : mais combien significatif ! Celui de cette jeune aristocrate, du plus noble sang, Blanche de la Force, qui, vaincue par l'effroi, tente de se soustraire par la fuite et par une disparition prolongée au sort de ses compagnes, tout en finissant sous l'emprise de son remords, par les rejoindre sur l'échafaud. Quel hasard voulut qu'un religieux dominicain, le R.P. Bruck- berger, (conseillé par un spécialiste du cinéma demeuré capable, dans ce difficile métier, de préférences non mercantiles), se saisît de cette nouvelle pour en tirer un scénario ?. Au vrai, le P. Bruckberger n'était par un débutant. Il s'était essayé déjà, non sans bonheur, dans les Anges du Péché; non plus sans aventure ni contestation. Surpris peut-être par l'insolite dimension de l'entreprise où il s'engageait, comprit-il probablement la nécessité, pour les dialogues de son film, d'un accent hors de pair autant que d'une illustre garantie. Depuis longtemps lié d'amitié avec Georges Bernanos, quel autre eût-il pu rencontrer, plus surnaturellement préparé à imaginer ces entretiens sublimes ? La mort déjà faisait son oeuvre en ce prédestiné. C'est dans les dernières semaines de son séjour en Tunisie, entre le mois de janvier et le mois de mars 1947, que Bernanos trouva cependant les forces nécessaires pour tirer de son coeur, qui déjà s'épuisait, ces paroles comme inentendues, où il ne faisait guère que traduire ses propres affres, qu'il eut certainement tues sans ce concours de circonstances exceptionnelles. Ne s'identifiait-il pas ainsi à ces saintes victimes, et surtout à celle qu'il aimait de prédilection, parce qu'il la recréait, après Mme Le Fort, avec la substance même de son âme? Celle-là, trop frêle pour la vie et trop frêle pour la mort, ne la reconnaissait-il pas entre toutes pour sa soeur, lui, ce puissant, cet athlète ? Car il était bien, comme elle, fils de la Peur : cette grande Peur panique, congénitale aux trop clairvoyants, qu'il avait dû vaincre chaque jour depuis son enfance et qui l'avait lentement forgé I... Il avait toujours su distinguer, sans doute, parmi les gens dont on dit trop facilement qu'« ils n'ont peur de rien », ceux qui ne doivent cette impavidité qu'à leur manque d'imagination, leur courte vue ou leur sottise, de ceux, pareils à lui, pour lesquels elle n'est que le masque de leur courage; et il savait que ceux-là ont sondé d'un oeil trop lucide le gouffre où se débat une humanité misérable, ou leur propre abîme intérieur, et qu'ils auraient peur de tout s'ils ne s'étaient domptés, ou laissé dompter par la Grâce. C'est en ce point que l'athlète Bernanos rejoignait sa faible soeur Blanche, et la recon- naissait pour sienne...
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  • Notes: Le pubblicazioni Chanson douce (Dolce fiaba), Edizioni musicali Radio Record Ricordi, Milano 1952; Théâtre Hébertot di Parigi, Dialogues des carmélites, W. Fischer, [Paris] 1952; tutti i numeri di «Une semaine de Paris» presenti nella III Sezione: Biblioteca sono state rinvenute insieme agli altri materiali di questo fascicolo. Carla ha soggiornato presso Madame Roux (cfr. I.1.4.6).
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