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Soggiorno a Parigi, Oggetto 31

Carla Lonzimarzo 1952 - maggio 1954

La Galleria Nazionale

La Galleria Nazionale
Roma, Italie

Tra gli altri, figura la cospicua documentazione relativa al Théâtre national populaire (TNP) inviata, anche solo in parte, in busta ad Anna Franceschini, ed il saggio sul teatro francese. Presente ritaglio stampa sulla mostra di Vuillard presso la galleria Hector Brame, con appunti; note circa i capolavori della collezione Van Beuningen in mostra al Petit Palais; articolo riguardante la mostra Depuis Bonnard tenutasi presso il Museo d'arte moderna; quaderno con appunti integrati e corretti delle note prese alle lezioni presso l'Amphithéâtre Richelieu Sorbonne ed una piccola agenda nella quale, tra l'altro, sono segnate varie attività culturali. Presenti «Le figaro spectacles» e «Paris Match»..

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  • Titre: Soggiorno a Parigi, Oggetto 31
  • Créateur: Lonzi Carla
  • Date de création: marzo 1952 - maggio 1954
  • Transcription:
    SPECTACLES D'UN TEMPS par obéissance à son aumônier, de se soustraire au martyre qu'elle avait appelé, et de se réserver, la tempête apaisée, pour des fondations nouvelles, n'est-ce pas qu'il lui reste d'apprendre l'humble patience de la «voie ordinaire , tandis que Mère Lidoine va se révéler beaucoup plus capable qu'elle-même ne le supposait d'aborder les périls de la • voie extraordinaire ? Si soeur Blanche, au contraire, s'élance d'un libre et joyeux élan hors de sa cachette sûre pour rejoindre ses compagnes dans le supplice qui l'épouvantait, n'est-ce pas qu'une autre a depuis longtemps assumé le fardeau de son épouvante ? Nous savions déjà qu'on pouvait mourir pour un autre, réclamer pour soi la mort de quelqu'un. Il restait à Bernanos de rendre sensible à notre esprit et à notre coeur qu'on peut aussi échanger deux agonies. Car voici que reparaît dans notre mémoire l'humble couche où s'est éteinte Mme de Croissy, la Prieure que nous avons vue au début de ce spectacle accueillir Blanche, et qu'a remplacée Mme Lidoine ; nous revoyons ses yeux révulsés, sa bouche tordue par l'effroi, nous réen- tendons ses adjurations entrecoupées d'un hoquet convulsif : scène atroce, que d'aucuns jugèrent trop prolongée, d'un réalisme presque intolérable. N'en fallait-il pas l'horreur pour nous introduire dans cette autre réalité, cette fois radieuse ? Le moment est venu du triomphe de Mme de Croissy. Cette mort dans l'allégresse vers laquelle vient de se précipiter l'anxieuse Blanche, ce n'est pas la mort de Blanche, c'est celle qu'aurait dû mériter à Mme de Croissy sa vie sainte. Mais elle a cru pouvoir la déléguer à sa fille la plus aimée et la plus exposée par sa faiblesse à la suprême tentation de désespoir ; et elle ne l'a pu que parce qu'elle accepta pour elle, à son dernier moment, le pire supplice physique et moral. Et voici que cette générosité n'aura pas été trahie, bien qu'elle ne reçoive que si tard son plein effet !... Quoi de plus conforme à « l'esprit carmélitain » que cette doctrine de la substitution spirituelle ou de la réversibilité des mérites, pour employer un langage plus usuel ? Et que fût-il resté de leur défiance aux religieuses dont j'ai parlé plus haut, si elles avaient pu considérer avec moi cette salle comme fascinée par la révélation d'un bonheur, par la tentation d'une totale adhésion spirituelle, en ces deux moments surtout : pendant cette agonie de Mme de Croissy : et plus tard, pendant la lente procession des Carmélites qui gravissent une à une les marches de l'échafaud, reprenant chacune à leur tour la première strophe du Salve Regina, psalmodié sur une seule note, comme en manière d'adieu à la vie et de salut à l'éternité. Et ce Tefrain funèbre ne nous attriste ni ne nous lasse, parce que nous y reconnaissons chacune de ces voix familières (et parmi elles le gosier d'oiseau de soeur Constance), et que chacune nous communique son ardeur, nous convie à sa récompense. C'est sur la dernière de ces 96
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  • Notes: Le pubblicazioni Chanson douce (Dolce fiaba), Edizioni musicali Radio Record Ricordi, Milano 1952; Théâtre Hébertot di Parigi, Dialogues des carmélites, W. Fischer, [Paris] 1952; tutti i numeri di «Une semaine de Paris» presenti nella III Sezione: Biblioteca sono state rinvenute insieme agli altri materiali di questo fascicolo. Carla ha soggiornato presso Madame Roux (cfr. I.1.4.6).
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