Bois et pigments H. : 107 cm
Le culte de djo mettait en scène le mythe des origines où le serpent apparaît comme le créateur de l’univers. Les danses faisaient intervenir des figures sculptées, dont le « couple primordial », portant les marques corporelles propres aux Kuyu, que l’on retrouve sur cette œuvres reproduites ici. En général, les animaux représentés sur les oeuvres conservent une part de leur mystère. Toutefois, la créature juchée au sommet de la tête de la pièce est aisément reconnaissable : c’est un singe. Seul le faciès contient une part d’humanité, car le corps doté d’une longue queue est ramassé comme si la bête était aux aguets.